Gerald Gili:« Les Eléphants ont de la valeur »

Gérard Gili est arrivé, dans l’urgence, pour conduire la sélection ivoirienne à la CAN 2008. Dans une maison qu’il connaît déjà, il s’attelle à lustrer l’intérieur pour lui donner plus d’éclat.

Vos impressions après quelques jours passés au Koweït avec les Eléphants pour le stage de préparation de la CAN 2008 ?

Je constate que l’équipe a un bon état d’esprit et grosse motivation pour réussir. L’équipe travaille bien. Pour l’instant tout est positif.

Votre arrivée à la tête de l’encadrement technique des Eléphants s’est faite dans des conditions particulières. Y a-t-il eu pour autant une changement dans la méthode de travail ?

A priori je n’étais pas destiné à m’occuper de la sélection nationale A pour la CAN. Donc en arrivant, j’ai dû adapter ma façon de travailler à tout ce qui était prévu au niveau de la programmation des matches. Mais c’est sûr que le naturel revient toujours parce que chaque entraîneur a sa façon de voir les choses, chaque entraîneur a sa personnalité, sa vision du jeu. Disons que je m’efforce de mettre en application ce que je sais faire.

Après la victoire des Eléphants face au Koweït par 2 buts à 0, quelle lecture faite vous de la prestation de votre équipe ?

J’ai surtout demandé aux joueurs de beaucoup travailler parce que nous sommes en préparation et de continuer à essayer de progresser encore. Notamment, au plan physique parce qu’il y a des joueurs qui sont un petit peu en retard. J’ai demandé aux joueurs de faire abstraction du résultat et d’avoir une grosse activité sur le terrain. C’est ce qui s’est passé et la victoire face aux Koweïtiens est bonne pour le moral.

Le début de la CAN, c’est dans une semaine. Vous êtes optimiste ?

Oui, je suis optimiste. Je connais la valeur de cette équipe parce que j’ai pu disputer avec elle la CAN et le Mondial 2006. Je souhaite tout simplement que le groupe retrouve sa valeur le plus vite possible. Et si cela se fait, alors il faudra naturellement compter avec la Côte d’Ivoire à la CAN 2008.

Un pronostic donc ?

La CAN, c’est tout ou rien. Donc je vais dire « tout ».